La douleur, ce symptôme souvent incompris.

Tous les ans, le troisième lundi du mois d’octobre est consacré à la sensibilisation à la douleur. Cette journée mondiale contre la douleur vise à attirer l’attention sur un symptôme souvent mal compris et insuffisamment pris en charge. 

 

La douleur se définit comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en des termes évoquant une telle lésion. » En premier lieu, il convient de distinguer la douleur aigue, qui constitue un signal d’alarme utile, indiquant un problème potentiel sur une zone corporelle, et la douleur chronique, qui persiste dans le temps (supérieure à 6 mois) de façon pathologique, et donc dénuée de tout intérêt clinique. 

 

En termes de mécanisme, on peut également différencier les douleurs nociceptives, liées à une lésion tissulaire stimulant les périphériques de la douleur (par exemple une fracture du bras), et les douleurs neuropathiques, consécutives à une lésion du système nerveux périphérique ou central (par exemple les douleurs du membre fantôme). Certains auteurs rajoutent à cette liste les douleurs mixtes, associant les deux composantes pré-citées, et les douleurs dysfonctionnelles, qui existent indépendamment de toute lésion objectivable. 

 

Les causes sont nombreuses : blessures physiques, pathologies diverses (somatiques ou psychiatriques), infections, etc. 

 

La douleur, notamment chronique, peut avoir un impact très significatif sur la qualité de vie : restrictions de mobilité, troubles du sommeil, anxiété, fatigue, dépression… A l’extrémité du spectre, les personnes atteintes peuvent souffrir au point de perdre en autonomie pour la réalisation des actes de la vie quotidienne et percevoir des conséquences négative sur leur vie sociale. 

 

Heureusement, il existe des solutions pour gérer la douleur. Les spécialistes disposent de toute un panel d’outil pour tenter de juguler au mieux l’expérience douloureuse. Par exemple, les analgésiques classiques (paracétamol, tramadol, opioïdes) sont plutôt efficaces sur les douleurs nociceptives, alors que des médicaments moins conventionnels (par exemple des antidépresseurs ou des antiépileptiques…) possèdent une meilleure efficacité sur les douleurs neuropathiques. Il existe également des solutions non médicamenteuses, comme par exemple la neurostimulation électrique transcutanée, qui consiste à stimuler les nerfs via un appareil générant un courant léger, relié à des électrodes placées sur la peau. 

 

Malheureusement, certains patients présentent des douleurs réfractaires, c’est-à-dire résistantes aux traitements mis en œuvre. Pour eux, il est important que de nouvelles solutions soient disponibles pour gérer ces douleurs ou, au moins, en limiter les conséquences sur la qualité de vie. 

 

C’est dans ce cadre précis que le cannabis peut présenter un intérêt pour certains patients. Des études scientifiques ont montré que, chez les patients présentant des douleurs neuropathiques réfractaires, le cannabis pouvait participer à l’amélioration de la qualité de vie. C’est pour proposer cet outil supplémentaire qu’ont été créés les laboratoires LaFleur.

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