Le cannabis médical de demain

Après trois années d’expérimentation et de nombreux retours positifs, il est désormais question de faire entrer le cannabis médical dans le droit commun. Au regard des textes dévoilés à l’heure où nous rédigeons ces lignes (novembre 2023) et des précisions fournies par les administrations, la généralisation du cannabis médical devrait se faire, dans un premier temps, à périmètre quasi-constant, c’est-à-dire dans des conditions très proches de celles de l’expérimentation

Nos ambitions

Une dynamique en 3 actes essentiels

Le cannabis médical de demain​

Après trois années d’expérimentation et de nombreux retours positifs, il est désormais question de faire entrer le cannabis médical dans le droit commun. Au regard des textes dévoilés à l’heure où nous rédigeons ces lignes (novembre 2023) et des précisions fournies par les administrations, la généralisation du cannabis médical devrait se faire, dans un premier temps, à périmètre quasi-constant, c’est-à-dire dans des conditions très proches de celles de l’expérimentation​

Principaux paramètres de l'expérimentation

Indications éligibles

Les indications ouvrant l’accès au cannabis médical devraient rester les mêmes que dans l’expérimentation, à savoir : 

  • les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies accessibles (médicamenteuses ou non) ; 
  • certaines formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes ; 
  • certains symptômes rebelles en oncologie liés au cancer ou à ses traitements ; 
  • les situations palliatives ; 
  • la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central

Comme lors de l’expérimentation, les médicaments à base de cannabis ne pourront être prescrits qu’en dernière ligne de traitement, c’est-à-dire lorsque toutes les autres solutions thérapeutiques auront été essayées sans succès ou au prix d’une mauvaise tolérance de ces autres thérapeutiques. 

Médicaments disponibles

En toute logique, les produits aujourd’hui disponibles aux patients de l’expérimentation le seront toujours demain en population générale. A l’exception peut-être des sommités fleuries. En effet, bien que les textes actuellement publiés n’en n’interdisent pas le principe, il nous a semblé comprendre que le sujet divisait l’administration. La future disponibilité de cette forme pharmaceutique dépendra donc d’un arbitrage ultérieur par voie règlementaire.  

En revanche, cette offre de médicaments ne se limitera pas aux quelques huiles importées à l’occasion de l’expérimentation. Cette solution de l’import s’était imposée pour permettre un lancement rapide de l’expérimentation, à une époque la filière française du cannabis médical était encore en construction et donc incapable d’assurer l’approvisionnement. Cette filière nationale est désormais prête à prendre le relai et enrichir le panel de médicaments disponibles. Avec pour principal souci de proposer des médicaments à la fois innovants et adaptés aux besoins des patients.  

À l’avenir, les formes disponibles seront donc plus nombreuses :  

  • Voie inhalée (action rapide) : inflorescences entières ou fractionnées à vaporiser avec un dispositif adapté (si les textes d’application le permettent), mais peut-être aussi e-liquides pour dispositifs de type cigarette électronique, inhalateurs de poudre sèche, etc. 
  • Voie orale (action plus longue) : huiles, capsules, comprimés, etc. 
  • Voie cutanée (action locale) : formulations destinées à être appliquées sur la peau (crèmes, pommades, etc.) 
Boîte de médicaments

Cette image est un prototype.  Il ne s’agit pas d’un produit commercialisé par LaFleur. Ne pas tenir compte des mentions inscrites. 

Conditions de prescription

Les conditions de prescriptions seront, elles aussi, les mêmes que celles instaurées pour l’expérimentation. La primo-prescription restera donc hospitalière, avec renouvellement possible en ville. De même, la délivrance pourra être hospitalière ou ambulatoire. La philosophie générale étant que les praticiens hospitaliers (médecins, pharmaciens) passent assez rapidement le relai au secteur de ville pour ne pas emboliser leurs services. 

De nombreux produits (ceux contenant des quantités significatives de THC) conserveront le statut de stupéfiant qu’ils ont déjà aujourd’hui. Ceci implique que la durée maximale de prescription sera limitée à 28 jours et que les prescriptions devront être établies sur des ordonnances dites « sécurisées ». 

De plus, les professionnels de santé impliqués devront attester d’avoir suivi la formation mise en place par les autorités sanitaires. 

Enfin, le remplissage du registre de suivi par les professionnels, obligatoire durant l’expérimentation, pourrait ne plus être nécessaire. 

Évolutions futures

Dans un premier temps, la généralisation devrait donc intervenir à périmètre quasi-constant à partir de 2025. Par la suite, il n’est pas exclu que certains paramètres soient ajustés. 

Indications éligibles

D’un pays à l’autre, les indications éligibles à une prescription de cannabis médical peuvent varier. Par exemple, en Israël, il est possible de prescrire du cannabis médical dans la maladie de Parkinson ou la maladie de Crohn. En Tchéquie, d’autres pathologies comme le glaucome ou la syndrome Gilles de la Tourette peuvent être concernées.  

En France, les autorités sanitaires ont auditionné plusieurs sociétés savantes et associations médicales dès 2018, consultation à l’issue de laquelle avaient été retenues les 5 indications de l’expérimentation. Durant cette dernière, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a poursuivi ses auditions et devrait, par la suite, émettre des recommandations relatives à l’éventuelle extension de la liste des indications concernées. 

Médicaments disponibles 

Comme nous l’avons abordé plus haut, de nouvelles formes pharmaceutiques enrichiront inévitablement la gamme des produits disponibles d’ici quelques années. 

Conditions de prescription

Concernant les conditions de prescription, celles-ci pourraient évoluer à l’avenir mais nous n’avons pas plus d’éléments pour l’instant. 

L'expérimentation française

Réclamé par les patients depuis de nombreuses années, la France a autorisé le cannabis médical à titre expérimental en 2021. Mais la mise en place de l’expérimentation a été un chemin difficile, dont nous retraçons ici les grandes étapes. Le devenir de l’expérimentation, à savoir la fin de celle-ci et l’inscription du cannabis médical dans le droit commun, font l’objet de quelques commentaires.

Cette image est un prototype.  Il ne s’agit pas d’un produit commercialisé par LaFleur. Ne pas tenir compte des mentions inscrites. 

L'histoire du cannabis médical

Ces dernières décennies, le cannabis médical fait l’objet d’un regain d’intérêt. Pourtant, son utilisation à des fins thérapeutiques remonte à plusieurs milliers d’années. Nous vous présentons ici quelques dates-clés de l’histoire mouvementée de l’usage médical du cannabis.

Produire du cannabis thérapeutique

L'expérimentation française

Réclamé par les patients depuis de nombreuses années, la France a autorisé le cannabis médical à titre expérimental en 2021. Mais la mise en place de l’expérimentation a été un chemin difficile, dont nous retraçons ici les grandes étapes. Le devenir de l’expérimentation, à savoir la fin de celle-ci et l’inscription du cannabis médical dans le droit commun, font l’objet de quelques commentaires.

coucou

Cette image est un prototype.  Il ne s’agit pas d’un produit commercialisé par LaFleur. Ne pas tenir compte des mentions inscrites. 

Créer des médicaments

L'histoire du cannabis médical

Capture d’écran 2020-12-22 à 20.34.49

Ces dernières décennies, le cannabis médical fait l’objet d’un regain d’intérêt. Pourtant, son utilisation à des fins thérapeutiques remonte à plusieurs milliers d’années. Nous vous présentons ici quelques dates-clés de l’histoire mouvementée de l’usage médical du cannabis.