Les conditions de prescriptions seront, elles aussi, les mêmes que celles instaurées pour l’expérimentation. La primo-prescription restera donc hospitalière, avec renouvellement possible en ville. De même, la délivrance pourra être hospitalière ou ambulatoire. La philosophie générale étant que les praticiens hospitaliers (médecins, pharmaciens) passent assez rapidement le relai au secteur de ville pour ne pas emboliser leurs services.
De nombreux produits (ceux contenant des quantités significatives de THC) conserveront le statut de stupéfiant qu’ils ont déjà aujourd’hui. Ceci implique que la durée maximale de prescription sera limitée à 28 jours et que les prescriptions devront être établies sur des ordonnances dites « sécurisées ».
De plus, les professionnels de santé impliqués devront attester d’avoir suivi la formation mise en place par les autorités sanitaires.
Enfin, le remplissage du registre de suivi par les professionnels, obligatoire durant l’expérimentation, pourrait ne plus être nécessaire.